Le mémorandum d’entente a été signé au terme d’une journée d’étude sur « le Service public et le droit du citoyen », par la présidente du CNDH, Fafa Sidi Lakhdar Benzerrouki et le président de l’ONSP, Abdelhak Saihi en présence du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune et de représentants de plusieurs départements ministériels et institutions publiques.
Soulignant que l’objectif de ce mémorandum est « la mutualisation des efforts des deux organes en vue de promouvoir le Service public au sein des Administrations et des Institutions publiques » Mme. Benzerrouki a affirmé que la « concrétisation de la modernisation et du développement durable voulus par l’Algérie implique de l’Administration et du Service public une adaptation aux aspirations en rapport avec l’intérêt général ».
Elle a expliqué, en outre, que le Service public « est étroitement lié aux droits de l’Homme, à l’instar des droits à la santé, à l’éducation et à la sécurité pour toute personne se trouvant sur le territoire national », mettant l’accent sur l’impératif de « la coopération entre toutes les institutions nationales et internationales pour la consécration des principes des droits de l’Homme auxquels l’Algérie accorde un grand intérêt et qui ont connu un bond qualitatif depuis l’arrivée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en 1999 ».
La présidente du CNDH a appelé à « garantir un Service public régulier et constant afin de réaliser les principes de l’intérêt général, de la solidarité sociale et de l’égalité ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a indiqué, dans une allocution lue en son nom par le SG du Ministère, que ce mémorandum « contribuera à la promotion du Service public pour parvenir à une administration moderne et efficace », affirmant que « l’amélioration du Service public est au centre de toutes les réformes profondes initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999 ».
Cette entreprise, a-t-il ajouté, « s’est traduite par les projets et les réalisations accomplis et s’est cristallisée dans les réformes politiques et dans le dernier amendement de la Constitution qui a placé le citoyen au cœur des politiques publiques tout en l’associant dans la gestion des Affaires publiques ».
Le ministre a affirmé, à ce propos, que « la réhabilitation du rôle de proximité des collectivités locales, les nombreuses mesures prises et le transfert aux communes de certains services qu’assuraient les daïras et les wilayas ont permis de rapprocher l’administration du citoyen et d’éradiquer la bureaucratie à travers l’assouplissement des procédures administratives et la modernisation des prestations du Service public ».
Le recours aux prestations électroniques « n’a pas de limite pour atteindre une administration électronique », a-t-il fait savoir, ajoutant que le guichet électronique unifié sera généralisé en 2018 à l’ensemble des communes du pays outre les prestations de service à distance grâce à la signature électronique ». Une opération tributaire de l’obtention par le citoyen d’une carte d’identité biométrique, dont 7 millions ont été délivrées, a précisé le ministre.
L’année 2018 verra également, a-t-il ajouté « l’entrée en vigueur, de manière progressive, du permis de conduire et de la carte d’immatriculation de véhicules électroniques ».
A cette occasion, le président de l’ONSP, Abdelhak Saihi a indiqué que tout ce qui est relatif au Service public « est lié aux droits du citoyen », soulignant « le saut qualitatif qu’a connu la gestion du Service public dans de nombreux secteurs en attendant davantage dans d’autres ».
Il a également proposé la création d’un portail électronique unifié pour l’ensemble des institutions et secteurs pour l’orientation des demandeurs de prestations du Service public.