« La moitié des victimes des accidents de la route sont des piétons et ce en raison du non-respect du code de la route et le facteur humain étant à l’origine de 95% de ces accidents », a déclaré à la presse le directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière, Ahmed Naït El Hocine, en marge du lancement de la campagne au complexe sportif de Kouba.
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« 250 décès et 4000 blessés ont été enregistrés pour la tranche d’âge des 5-15 ans » durant l’année scolaire 2015-2016, ce qui exige l’intensification des efforts et initiatives visant à sensibiliser les enfants, notamment en milieu scolaire, à l’importance de respecter le code de la route.
Dans le cadre de cette campagne destinée aux enfants scolarisés, des supports sur la prévention routière seront distribués aux écoliers, en sus de cours théoriques et pratiques sur la conduite qui seront dispensés à l’occasion, a indiqué le même responsable, ajoutant qu’il sera procédé à la consécration d’espaces virtuels sur les accidents de la circulation.
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M. Naït El Hocine a mis en avant les efforts consentis par les différents secteurs concernés pour faire face à la violence routière grâce auxquels le nombre de blessés a reculé, selon les dernières statistiques du centre pour les 8 premiers mois 2017 qui font état de 17.333 accidents de la route ayant fait 2.517 morts et 25.426 blessés.
Ainsi, le nombre d’accidents a reculé par rapport à la même période de 2016, avec un taux de (-14,81%), contre des taux respectifs de (-10,65%) et (-18,94%) pour les morts et blessés.
Concernant le permis de conduire électronique et biométrique, il a indiqué que son lancement était prévu pour la fin 2017, mais son entrée en vigueur se fera progressivement durant le premier semestre 2018.
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Dès la délivrance du permis de conduire biométrique, une campagne sera lancée au profit des conducteurs en vue de les sensibiliser aux nouveaux mécanismes y afférents, a-t-il poursuivi.
A une question sur l’imposition d’amendes aux piétons en cas de non-respect du code de la route, le même responsable a indiqué que cette mesure serait difficile à appliquer, soulignant toutefois l’importance d’intensifier l’action de sensibilisation.
