Répondant à la question d’un membre du Conseil de la nation Mohamed Zouibri, lors d’une séance plénière consacrée aux réponses aux questions orales, sur la généralisation de l’emploi des lecteurs de passeports biométriques à tous les postes frontaliers, le ministre a précisé que le ministère œuvre, dans le cadre d’une stratégie globale, en application du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », à fournir un service de qualité à tous les voyageurs au niveau des différents postes frontaliers », soulignant que ses services avaient suivi deux phases importantes en la matière.
Selon le ministre, la première phase consiste à orienter tous les efforts vers la création d’une base de données biométrique, finaliser une autre base de données propre aux passeports biométriques et transmettre cette dernière aux services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), à travers tous les postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens ».
« Les mesures nécessaires ont été prises pour permettre l’exploitation de la base de données biométriques, à à travers l’acquisition d’appareils destinés à la lecture des passeports biométriques électroniques et la désignation de sites frontaliers pilotes, a ajouté le ministre.
La distribution progressive de ces appareils a été entamée depuis 2016, dans les postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens du pays, en fonction de l’importance de ces postes ainsi que du flux des voyageurs qui y transitent, a précisé le ministre.
Le plan spécial de distribution des lecteurs de passeports biométriques à travers les différentes régions du pays a été mis en œuvre progressivement, avec la formation des agents chargés de les manipuler.
Répondant à la question du membre du conseil, Abdelkader Chenini, sur le recours par certains automobilistes à la teinte fumée pour revêtir la vitre latérale de leurs véhicules, pour éviter la chaleur, M. Bedoui a estimé que cet emploi réduit la champ de vision du conducteur, entraînant ainsi, des accidents de la route.
Il a souligné la nécessité d’appliquer les dispositions juridiques et réglementaires en vigueur, exigeant que les vitres des véhicules soient transparentes, ajoutant que « les contrevenants sont exposés à une contravention de 3éme degré ».
Le ministre a toutefois exclu les véhicules importés et dont le verre pourrait être à base d’un matériau fumé, affirmant que le verre fumé n’expose pas le contrevenant à une infraction, étant donné que ce verre a été fabriqué conformément aux standards de sécurité routière, et de ce fait, les agents de l’ordre n’auront pas de difficultés dans leurs missions de contrôle.